21 les meilleures destinations de pêche en Ontario
À l’intérieur des limites de la province, les pêcheurs peuvent attraper tous les poissons gibiers d’eau douce les plus recherchés d’Amérique du Nord — y compris le doré, l’achigan à grande et à petite bouche, le grand brochet, le maskinongé, cinq sortes de truites et trois espèces de saumon, pour n’en nommer que quelques-uns — en tailles trophées et en grande quantité.
Ces poissons habitent un nombre stupéfiant de 250 000 plans d’eau, allant de ruisseaux tumultueux faciles à enjamber jusqu’aux cinq puissants Grands Lacs.
Partout dans la province, les pêcheurs peuvent prendre un poisson en pêchant à la traîne, au lancer et à la mouche, ou simplement en laissant tomber un méné en appât à travers un trou dans la glace. Certains lacs et rivières contiennent des poissons vigoureux qui mettront au défi le pêcheur le plus accompli, et d’autres constituent des emplacements familiaux parfaits pour la première expérience d’un enfant. Il existe des destinations où vous pouvez prendre du poisson toute la journée sans même voir une autre embarcation, et d’autres où vous pouvez prendre un poisson trophée et assister à un concert dans un stade ou à un match sportif d’une ligue majeure le soir même.
Il existe également des options de voyage et d’hébergement qui conviendront à tous les goûts et budgets. Vous pouvez prendre un hydravion nolisé jusqu’à un luxueux pavillon offrant tous les services, transporter votre propre bateau, remorque ou motoneige jusqu’à un chalet au bord de l’eau ou pagayer à bord d’un canot au cœur de la nature sauvage, là où il n’y a pas de routes.
Essentiellement, si vous pouvez imaginer une aventure de pêche, vous pouvez la concrétiser en Ontario. Avec toutes les options qui s’offrent à vous, la seule partie embêtante sera de choisir votre destination. Pour vous aider à restreindre les choix, voici une liste de 21 destinations de pêche formidables en Ontario (nous avons tenté d’en arriver à 20, mais il y avait tout simplement trop de choix fantastiques) ainsi que ce qui rend chacune d’elle si spéciale.
Parc Provincial Algonquin
Les canoéistes viennent de loin pour canoter sur les nombreux trajets de plusieurs jours et plusieurs lacs du parc Algonquin. La bonne nouvelle pour les pêcheurs est que la plupart des canoéistes ne pêchent pas beaucoup. Ainsi, même si le parc accueille un grand nombre de visiteurs, les conditions de pêche demeurent incroyables. Les magnifiques ombles de fontaine sauvages sont les plus recherchés, en particulier au début du printemps et à l’automne, mais le touladi et l’achigan à petite bouche le sont également. Apportez un matériel de pêche de base et planifiez un circuit décontracté avec du temps pour pêcher à l’intérieur des étendues. Vous en reviendrez comblé.
Fait saillant : magnifique pêche à la truite dans un décor canadien classique
Baie de Quinte
De la mi-octobre jusqu’au printemps, cette vaste baie sur la rive nord du lac Ontario est peut-être le meilleur endroit sur la planète pour prendre un doré de 4,5 ou même 6,8 kilos (10 à 15 livres). À la fin de l’automne, la meilleure technique est la pêche à la traîne de précision avec leurres de plongée et, durant la saison de la pêche sur la glace, de grosses cuillères et des leurres de poisson nageur sans lèvre constituent la technique à employer. En prime, la rive nord de la baie de Quinte abrite également une population considérable (et sous-exploitée) d’achigans à petite bouche. La région offre de nombreuses installations pour les pêcheurs en visite, qu’il s’agisse de rampes de mise à l’eau, de pavillons ou de guides, et est bordée par le comté de Prince Edward—l’une des meilleures régions gastronomiques et vinicoles de l’Ontario.
Fait saillant : pêche au doré de calibre mondial
Rivière Grand
La rivière Grand, qui serpente sur quelque 300 kilomètres des hautes-terres de Dufferin, dans le comté de Grey, jusqu’au lac Érié, correspond à trois rivières en une. Les sections supérieures rapides offrent certaines des meilleures conditions de l’Est du Canada pour pêcher de grosses truites brunes à la mouche. La section du milieu, où la meilleure pêche se fait en canot, kayak ou radeau, offre le doré, l’achigan à petite bouche, le brochet et le saumon arc-en-ciel migrateur. La section inférieure contient ces quatre espèces, plus toutes les autres que vous pouvez attraper en Ontario, y compris l’énorme barbue de rivière.
Fait saillant : truite brune, barbotte bagarreuse et tout ce qui se trouve entre les deux
Kawartha Lakes
La région de Kawartha, au centre-sud de l’Ontario, abrite quatre lacs importants reliés par la voie navigable Trent -- Severn : Balsam, Sturgeon, Scugog et Pigeon. Encerclés par un paysage rural vallonné au sud, ils passent ensuite au paysage rocheux du Bouclier canadien au nord. Cette topographie diversifiée procure d’excellentes conditions de pêche pour les poissons d’eau chaude et d’eau froide, y compris l’achigan à grande et à petite bouche, le doré, la marigane noire, le grand brochet et les gros maskinongés. Cette région touristique offre également un vaste choix d’hébergement et de restaurants pour les visiteurs, allant des hôtels haut de gamme aux terrains de camping.
Fait saillant : de nombreuses espèces recherchées au pays des chalets
Lac Seul
Réservoir tentaculaire au nord-ouest de Sioux Lookout, le lac Seul contient un nombre stupéfiant de dorés atteignant une talle de 61 à 76 cm (24 à 30 pouces). De nombreuses baies se ramifient à partir du bassin principal du lac, et le doré habite cette eau colorée peu profonde, même en été. On y retrouve également une immense quantité d’achigans à petite bouche, de perchaudes et de grands brochets. On retrouve même dans le lac Seul de gros maskinongés, qui sont célèbres pour se ruer sur les leurres à doré — une expérience à couper le souffle. Même si la région est éloignée, le lac Seul est bien desservi par des camps accessibles en voiture, en bateau ou en avion.
Fait saillant : entrez dans un monde de nature sauvage et dans l’habitat du doré
Lac Érié
Le lac Érié compte une immense et abondante population d’achigans à petite bouche, en particulier autour de Long Point (une réserve mondiale de la biosphère). La baie Rondeau est à juste titre célèbre pour sa pêche à l’achigan à grande bouche. Elle abrite également environ 100 millions de dorés à la croissance rapide. Au cours des dernières années, le lac Érié est même devenu un endroit névralgique pour les grosses truites arc-en-ciel. On attrape principalement la truite et le doré avec la pêche à la traîne, et de nombreux et excellents capitaines de bateaux nolisés peuvent vous mettre sur leur trace.
Fait saillant : ce lac que l’on croyait perdu est plus grand que jamais
Lake Huron et Baie Georgienne
Vaste et profond, le lac Huron offre une pêche classique en eaux profondes pour attraper le puissant touladi et le saumon bondissant. La pêche est bonne tout l’été, mais c’est en automne que le saumon commence réellement à mordre. En revanche, la baie Georgienne, l’imposant bras est du lac, offre d’excellentes conditions de pêche autour de ses milliers d’îles rocheuses, y compris des grands brochets et achigans à petite bouche de taille trophée. La baie Georgienne offre également des conditions de pêche extraordinairement bonnes sur la rive, fait rare dans des eaux de poissons trophées. Il s’agit d’une région populaire pour les vacances d’été, et les visiteurs y trouveront plusieurs rampes de mise à l’eau, des services nolisés et différents types d’hébergement.
Fait saillant : de l’action sur les Grands Lacs à partir du bateau ou de la rive
Lac Nipigon
Malgré la présence de nombreux camps et un accès facile par la route, l’immense lac Nipigon offre une pêche au touladi de calibre mondial, d’une qualité que l’on retrouve habituellement dans le très grand nord seulement, avec des poissons qui pèsent en moyenne 9 kilos (20 livres). Au printemps, le touladi peut même se pêcher au lancer léger. La pêche au grand brochet en début de saison est également excellente, puisque des poissons de plus de 100 cm (40 pouces) peuplent les baies peu profondes du lac. Et il y a l’omble de fontaine. La rivière Nipigon, à l’extrémité sud du lac, est célèbre pour être l’endroit où on a pêché l’omble de fontaine détenteur du record mondial, et offre d’excellentes conditions de pêche à la mouche de mai jusqu’à ce que le lac soit recouvert par les glaces.
Fait saillant : légendaire pour la pêche d’un omble de fontaine détenteur d’un record mondial
Lac Nipissing
Le plus grand lac du Nord-Est de l'Ontario, le lac Nipissing est long et large, mais exceptionnellement peu profond, avec une profondeur moyenne d’à peine 4,5 mètres (15 pieds). Si le lac a longtemps été reconnu pour être une usine à doré, de nos jours, la pêche à l’achigan, en particulier l’achigan à grande bouche, est encore meilleure. Les bas-fonds herbeux du lac Nipissing et le bois mort tombé renferment une quantité remarquable de gros achigans, ainsi qu’un nombre impressionnant de grands brochets dont le poids se situe entre 4,5 et 6,8 kilos (10 à 15 livres). L’automne est la saison du maskinongé, alors qu’il est très réaliste d'espérer attraper des poissons de 13 à 18 kilos (30 à 40 livres). Nipissing est aussi facilement accessible en voiture à partir du Sud de l’Ontario, et offre tous les types d’hébergement.
Fait saillant : pêcher plusieurs espèces au pays des vacances par excellence
Lac des Bois
Le lac des Bois est si grand et complexe que vous pourriez y pêcher 365 jours par année pendant plusieurs vies et avoir à peine un avant-goût des possibilités de pêche qu’il offre. L’action y est tout simplement incroyable : vous pouvez y pêcher le touladi, le grand brochet, le maskinongé, le doré l’achigan à petite et à grande bouche ainsi que le corégone de taille trophée. Il s’agit également d’un lieu de pêche quatre saisons, avec une pêche sur la glace qui génère autant d’action qu’en été. Puisque la taille du lac peut être intimidante, la plupart des visiteurs embauchent un des excellents guides de la région.
Fait saillant : le joyau du Nord-Ouest de l'Ontario
Lac Simcoe
À une heure à peine au nord de Toronto et entouré de motels, camps, maisons et chalets, le lac Simcoe constitue un mystère : comment peut-il être si accessible tout en offrant des conditions de pêche aussi bonnes? Engraissés par un régime de gobie à taches noires, les achigans à petite bouche sont gros, et deviennent de plus en plus gros chaque année — chaque lancer pourrait ramener un poisson de taille record. En hiver, le lac Simcoe devient l’une des destinations les plus populaires au pays pour la pêche sur la glace. Il y a la pêche familiale à la perchaude, délicieuse et facile à attraper, et les pêcheurs qui s’aventurent dans des eaux plus profondes peuvent espérer prendre des touladis et des corégones, élégants et puissants.
Fait saillant : achigans de grande taille et beaucoup d’action sur la glace à proximité de la ville
Lac Sainte-Claire et Rivière Détroit
On appelle le maskinongé le « poisson des 10 000 lancers », mais pas sur le lac Sainte-Claire, où vous pourrez possiblement en attraper une demi-douzaine pesant de 10 à 14 kilos (20 à 30 livres) durant une même journée de pêche agréable, de juin à novembre. Bien qu’il soit plat, sans particularités et peu profond (à la différence de la plupart des lacs à achigan de l’Ontario), le lac Sainte-Claire produit souvent plus d’achigans à petite bouche de taille trophée que n’importe quel autre endroit au Canada. Et de la mi-avril à la mi-mai, la rivière Détroit, qui relie le lac Sainte-Claire au lac Érié, devient le centre du monde du doré, alors que 10 millions de poissons y migrent pour frayer.
Fait saillant : maskinongés et achigans imposants, et des millions de dorés
Lac St- Joseph
À quelque 500 kilomètres au nord de Thunder Bay, ce vaste lac est réellement isolé, mais demeure pourtant accessible par la route. Vous devez toutefois vous y prendre à l’avance puisque l’accès est restreint, avec un nombre limité de permis que vous pouvez vous procurer par l’intermédiaire des pavillons et pourvoyeurs de la région. En raison de cette faible pression, la pêche y est extraordinaire. Les dorés et achigans à petite bouche affamés sont omniprésents. Les touladis qui nagent dans le lac St- Joseph deviennent gros, et les grands brochets sont de saison toute l’année, alors que des poissons de 101 cm (40 pouces) sont pêchés régulièrement dans les petits fonds, où la pêche à la mouche est particulièrement efficace.
Fait saillant : des poissons à l’infini, loin des sentiers battus
Lac Supérieur
Lorsque vous le voyez pour la première fois, vous comprenez pourquoi on dit du lac Supérieur qu’il est une mer intérieure — et pourquoi le touladi et le saumon deviennent gros et épais dans ses eaux pures et froides. Le lac est réputé pour ses conditions météorologiques difficiles, mais il est possible de trouver de gros poissons relativement près de la terre ferme, près de Thunder Bay, Nipigon et Batchawana Bay. Les conditions de pêche à la truite arc-en-ciel et à l’immense omble de fontaine « de la côte » sont aussi incroyables directement à partir de la rive, dans les nombreux cours d’eau et rivières qui se jettent dans le lac Supérieur le long de sa rive nord sauvage et pittoresque.
Fait saillant : des eaux profondes sont synonymes de truites et de saumons de grande taille
Lac Temagami
D’une forme étrange avec ses longs bras irréguliers qui jaillissent d’un bassin principal très profond, le lac Temagami, dans le Nord-Est de l'Ontario, est un autre lac qui mérite d’être exploré. Avec autant d’eau, la pêche à la traîne pour prendre de gros touladis est toujours populaire. Il est également possible d’attraper le touladi en pêchant à la turlutte autour des hauts-fonds et des bosses — où vous avez autant de chances d’attraper de beaux dorés, achigans à petite bouche, grands brochets et corégones, que l’on retrouve tous en abondance. Bien qu’il semble sauvage et éloigné, le lac Temagami se situe seulement à quatre heures de route de Toronto et d’Ottawa, et abrite de nombreux camps et pourvoyeurs en activité depuis longtemps.
Fait saillant : immense et sauvage, mais près de la maison
Lac Missinaibi
Le seul accès terrestre au lac Missinaibi, situé au cœur de la plus grande réserve de chasse au monde, est un chemin forestier de 80 kilomètres qui serpente vers le nord depuis la ville de Chapleau. Le lac est étroit, profond et d’une longueur de plus de 40 kilomètres, et ses rives sont pratiquement exemptes de tout développement. Sans surprise, les conditions sont excellentes pour pêcher le touladi, le doré, le grand brochet et l’achigan à petite bouche. On y trouve quelques pourvoyeurs, mais la plupart des visiteurs campent au parc provincial Missinaibi, qui accueille les pêcheurs.
Fait saillant : pêche en milieu sauvage au bout de la route
Rivière des Outaouais
Avec autant d’attractions dans la région de la capitale du Canada, il est facile d’oublier la pêche. Mais dans les tronçons inférieurs larges et lents de la rivière des Outaouais, vous pouvez attraper de gros achigans et des maskinongés de 18 kilos (40 livres) en pleine ville. Sur toute sa longueur de 1 200 kilomètres, la rivière des Outaouais abrite presque toutes les espèces de poissons gibiers de la province. Le doré, l’achigan et le brochet représentent les principales espèces, mais vous pouvez également trouver de grosses barbues de rivière et même le lépisosté osseux, qui ressemble à un dinosaure. Toutes les sections de la rivière offrent un accès facile et de nombreux endroits où séjourner.
Fait saillant : poisson trophée dans la capitale nationale
Parc Provincial Quetico
Le parc provincial Quetico du Nord-Ouest de l'Ontario, l’une des grandes régions sauvages du continent, compte 2 000 lacs où les bateaux à moteur sont largement interdits. Cela signifie que les canoteurs aventureux ont accès à 4 600 kilomètres carrés d’arrière-pays non développé, avec de remarquables conditions sauvages pour pêcher le touladi, le grand brochet, le doré et plus particulièrement l’achigan à petite bouche. Si vous n’avez pas d’équipement de camping (ou si vous décidez de prendre l’avion), d’excellents pourvoyeurs de la région louent des suites complètes d’équipement de camping, y compris des canots et des repas préemballés.
Fait saillant : des poissons d’arrière-pays qui n’ont jamais vu de leurre
Lac Rainy
Le lac Rainy, qui forme une partie de la frontière entre l'Ontario et le Minnesota, est un endroit névralgique quatre saisons, presque aussi populaire en hiver qu’en été. Énorme et diversifié, le lac possède des baies peu profondes et remplies de végétation, ainsi que de profonds trous d’eau froide. Il abrite des quantités formidables de dorés (protégés par des règlements sévères sur la taille légale), en plus de la marigane noire, de l’achigan à petite bouche et d’une population sous-exploitée de beaux maskinongés. Dans cette région populaire pour la pêche, vous trouverez tous les services dont un pêcheur en visite pourrait rêver, du logement aux rampes de mise à l’eau, en passant par la réparation de bateaux.
Fait saillant : de l’action toute la saison dans une ville frontalière
Rivière Spanish et le Chenal Whalesback
La rivière Spanish, qui coule en parallèle avec la Transcanadienne d’Espanola au lac Huron, est l’une des destinations les plus populaires du Nord de l’Ontario pour pêcher le doré, en particulier de la mi-mai à juin. L’embouchure de la rivière, dans la ville de Spanish, est protégée du grand lac par une chaîne d’îles qui forment le panoramique chenal Whalesback. Ce chenal permet même aux embarcations plus petites d’aller sur l’eau en toute sécurité et de profiter des quantités exceptionnellement grandes et abondantes d’achigans à petite bouche, de grands brochets et, bien entendu, de dorés que l’on trouve dans le chenal.
Fait saillant : doré, brochet et achigan à petite bouche en bordure de l’autoroute
Rivière Ste-Marie
Cette petite rivière, qui coule du lac Supérieur au lac Huron, abrite une variété extraordinaire de poissons gibiers de catégorie élite : saumon de l’Atlantique, truite arc-en-ciel, touladi et doré, sans compter le saumon chinook, coho et rose. Nulle part ailleurs au Canada — et possiblement au monde — serez-vous en mesure de trouver une telle liste. En outre, il est possible de pêcher la plupart de ces espèces avec une canne à mouche, et certaines des meilleures pêches se font à l’ombre du pont International, qui relie Sault Ste. Marie (Ontario) à la ville du même nom au Michigan.
Fait saillant : un lieu de pêche riche et unique qui n’a pas son pareil
Mis à jour : 2 avril 2024